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Michael Dozier suit les traces de son père, Jimmy Dooley, qui a connu beaucoup de succès comme chanteur du groupe The Avalons, dans les années 1950, et comme chanteur solo dans les boîtes de nuit du Québec. Un jour, Jimmy décide d’amener son fils avec lui lors d’un spectacle qu’il donne en matinée. Michael fait alors ses débuts sur scène, à l’âge de dix ans. Le public satisfait applaudit, et quelqu’un lui donne même deux dollars. Michael attrape la piqûre.
Dès lors, il sait ce qu’il veut faire dans la vie. C’était il y a 40 ans. C’est une véritable chance de découvrir sa voie si tôt, tout en bénéficiant du soutien de sa famille et de ses amis. Depuis, sa passion et son amour de la musique sont demeurés intacts. Comme il le dit : « Le jour où la passion n’y sera plus, je me retirerai. »
À 15 ans, il doit choisir entre l’école de réforme pour adolescents en difficulté ou la tournée avec la troupe de son père. Le choix est facile : il passe les trois années suivantes à voyager à travers le Canada, jouant dans les boîtes de nuit et apprenant le métier.
À 18 ans, il décide de quitter son père et de voler de ses propres ailes. Tout un envol! Pendant 25 ans, Michael sillonne le circuit, jouant avec différents groupes et explorant tous les genres musicaux.
Il a notamment fait des chœurs, tant en studio que sur scène, pour des artistes aussi réputés que Lara Fabian, Bruno Pelletier et plusieurs autres. Il a participé à titre de choriste à la tournée C’est la vie de Mario Pelchat. Après la parution de quelques simples de musique dance dans les années 1980, il enregistre un premier album solo en 1994, Take A Stand, en collaboration avec Artiste Records et Paul Lévesque Management.
Michael et son père James Dozier
Depuis environ dix ans, il ne se produit plus dans les boîtes de nuit, préférant se consacrer à la comédie musicale, comme il l’a fait dans Les Fous du rock and roll, présentée 500 fois à Québec. Il s’est aussi produit régulièrement avec son propre groupe au Casino de Montréal.
Il s’est de plus découvert un talent d’acteur et a tenu le premier rôle dans la pièce Dead Skirt, tout en suivant des cours et des ateliers de jeu. Michael a joué dans une douzaine de films, dont One Dead Indian, Slow Burn, Flirting With Danger et A Life Interrupted (The Debbie Smith Story).
En mai 2006, il a la chance de jouer Ray Charles dans Hit The Road Jack. Sa brillante performance lui vaut plusieurs critiques élogieuses de la presse montréalaise : « … after a few minutes, you actually believe that Ray Charles is right there on stage », Pierre Landry, Day Break Radio. « Il s’agit de l’expérience la plus exigeante de ma carrière », dit Michael.
Le succès de Hit the Road Jack a été suivi d’un deuxième spectacle au Casino de Montréal intitulé Pianomen où, avec quatre autres chanteurs et pianistes, il a eu le plaisir de jouer les rôles de Ray Charles, Stevie Wonder et Fats Domino.
Pendant l’été 2009, il tient l’affiche du spectacle ESQUIRE SHOWBAR LA REVUE, qu’il a également co-créé, présenté à guichets fermés au Théâtre Corona. « J’en suis venu à croire qu’une de mes missions dans la vie consistait à apporter une contribution positive à la société, explique Michael. J’ai reçu le don de la musique, ce qui me permet de contribuer à ma mesure en mettant mon talent au service des autres. »
Après plusieurs demandes de ses fans, Michael a décidé que le temps était venu d’enregistrer un nouvel album. Il a sélectionné des chansons parmi toutes celles qu’il a écrites au fil des ans, auxquelles il a ajouté de nouvelles pièces, le tout réuni sur un nouveau CD intitulé Here I am, sortie en décembre 2009.
Depuis, Michael n’a jamais cessé de performer de la musique. Casino, restaurant, party privé ou mariage, il continue de partager sa passion pour la musique.